Le vent nous rappelle Qu'on ne peut oublier La trace de la pénombre et l'indicible peine Que je vois dans tes yeux que tu es venu fermer Pour ouvrir ton enclos à d'invisibles immensités Chrysanthème sauvage qui ramasse le temps Et arrache à ton visage mes rêves d'enfant Je suis né dans tes bras t'es venu mourir dans mes yeux Dans les nuits sans trêve, j'aspire à te retrouver Je rêve ou le vent, le feu viennent se chatouiller La mémoire des héros s'écoule dans mes rêves Je retrouve le sommeil des invincibles rêves Je retrouve la joie des jardins illuminés On se revoit bientôt quand les pleurs auront cessé Je suis né dans tes bras t'es venus mourir dans mes yeux Ton corps se libère Et laisse sans aller Au son de la rivière Toutes nos peines passées Mais tu es parSe Pour ne plus revenir Tu es parSe Pour ne plus ressenSr L'odeur de ce feu qui t'a consumé Ton corps se libère Et laisse sans aller Au son de la rivière Toutes nos peines passées Mais tu es parSe Pour ne plus revenir Tu es parSe Pour ne plus ressenSr L'odeur de ce feu qui t'a consumé La chrysanthème a fané Le perce-neige a poussé Je n'ai plus peur de te quiUer Je n'ai plus peur